Nous ne pouvions décemment pas aller en Islande et passer à côté du Cercle d’Or, le trio gagnant de l’immanquable du pays à portée de Reykjavik. C’est le dimanche – après la halte à Stokkseyri – que nous avons donc mis le cap vers la Chute Dorée et le fameux Geysir.

Nous avons remonté la route 35 vers le nord et avons commencé par une halte à Kerið – on reparlera de la langue islandaise un peu plus tard – un cratère volcanique de 270 mètres de diamètre. L’après-midi étant déjà bien entamé, une partie de ce dernier est déjà plongé dans l’ombre sur nos photos. A noter qu’il s’agit du seul site touristique islandais payant (350 ISK, ou 2 euros), mais il est apparemment gratuit en hiver – du moins, nous n’avons pas eu l’impression de frauder.

Geysir est certainement le lieu les plus populaire du Cercle d’Or, et l’un des plus populaires d’Islande. C’est de son nom qu’a été tiré le terme « geyser » que nous connaissons tous. Fortement obstrué, Geysir ne jaillit que très rarement, et nous n’aurons malheureusement pas l’occasion d’assister à cet événement. A ses côtés, Strokkur, quant à lui, permet d’observer ce spectacle toutes les 10 minutes – ce qui est nettement plus pratique, vous le concéderez.

Nous avons ensuite continué vers Gullfoss, la Chute Dorée, bien plus imposante que toutes les autres chutes que nous avions croisées jusque là. Pas d’arc-en-ciel néanmoins, comme c’est souvent le cas au-dessus de ces eaux tumultueuses, mais l’opportunité de saisir le coucher du soleil sur le lieu recouvert de neige.

Nous posons nos valises à la nuit tombée du côté de Laugarvatn dans un ancien internat transformé en bel hôtel. Nous tentons, pour la première fois du séjour, de partir à la chasse aux aurores boréales. Malgré le temps mitigé, nous arrivons à entrevoir pendant un court moment le ciel étoilé à travers l’épaisse couche nuageuse. Malheureusement, peu d’activité ce soir-là, nous rentrerons donc bredouille. Nous retenterons notre chance le lundi, après une seconde journée à explorer le Cercle d’Or.