Chasse aux aurores boréales à Reykjavik
Un des grands objectifs de ce voyage en Islande était de réussir à apercevoir une de ces fameuses aurores boréales qui font la légende des pays nordiques. Et nous n’étions absolument pas résolus, à deux jours départ, à quitter ces terres sans voir les lumières danser. Le temps n’étant visiblement pas décidé à être clément pendant ne serait-ce qu’une journée, nous avons donc, à notre retour à Reykjavik, décidé de forcer le destin et d’appliquer à la lettre les recettes qui nous avaient été distillées par les locaux depuis notre arrivée.
En pleine saison des aurores boréales – qui s’étend usuellement de septembre à mars en Islande, trois paramètres sont requis pour garantir leur observation : une activité solaire suffisante, une couverture nuageuse réduite et l’absence de pollution lumineuse. Nous avons profité de chaque accès gratuit au wifi pour vérifier nos sites fétiches :
- l’Icelandic Met Office pour les prévisions de couverture nuageuse et d’activité des aurores
- Aurora Service pour le suivi en temps réel de l’activité des aurores
- et on n’oublie surtout pas le site islandais des conditions de circulation
Après notre échec de la veille, nous étions en ordre de bataille lundi. En nous basant sur les informations météorologiques, nous avons pris vers 22h la direction de la Krisuvik, sur la péninsule de Reykjanes, en espérant y trouver un environnement propice à l’observation des aurores boréales. Le moins que nous puissions en dire c’est que nous ne nous attendions pas à y essuyer une tempête de neige. Isolés sur une route secondaire, nous avons alors préféré rebrousser chemin et retenter notre chance dans une zone boisée de la banlieue de Reykjavik. Peine perdue : les routes sont coupées par la police. Déçus, sans nouveau plan de secours, nous nous résignons à reprendre la route de l’auberge située en plein centre-ville. Nous garons la voiture sur le parking, et là…
Entre deux nuages, les étoiles apparaissent et le ciel se met à danser sous nos yeux ! Nous ne ratons évidemment pas une miette du spectacle, qui sera d’ailleurs de courte durée, la grisaille reprenant peu à peu sa place. Pleins d’espoir, nous repartirons à la chasse aux aurores boréales sur le port vers 1h30, en vain, mais peu importe : l’objectif est rempli !
Mardi, pour notre dernière journée, nous décidons de rouler en direction de la péninsule de Snæfellsnes mais le temps de nouveau menaçant nous arrête finalement à Akranes. Le reste de la journée se déroulera dans la capitale, autour de sa cathédrale et d’un plat typique, le hotdog islandais.
En fin d’après-midi, nous prenons la route de l’aéroport de Keflavik où nous rendons le 4×4 et prenons nos quartiers dans un hôtel situé à quelques kilomètres du terminal. Nous resterons néanmoins à l’affût de toute activité lumineuse dans le ciel, ce qui nous permettra d’observer une faible aurore boréales à 5h, quelques minutes avant d’embarquer dans la navette.
Notre court périple islandais se termine donc ici. Vous dire que nous en sommes reparti comblés nous parait bien superflu. Nous y avons découvert un fabuleux pays dotés de magnifiques paysages, tellement captivant que l’idée d’y retourner germe déjà dans nos esprits.
3 commentaires
Coline & Thierry
Le 06 mars 2015
Et oui la patience a porté ses fruits. Et les aurores boréales, pour vous, ne sont plus des arlésiennes ! Merci d’avoir posté cet article juste avant notre départ ….nous devrions avoir un peu plus chaud que vous en Islande.
Bisous.
philippe
Le 06 mars 2015
pour une hivernale , ça serait pas mal!
Bises
Philippe
Marielle & Jonathan
Le 06 mars 2015
Pour sûr ! Mais acheminer les motos jusque là-bas est plutôt laborieux !