Nous étions plutôt détendus, ce matin, en arrivant au comptoir de l’hôtel pour rendre les clés de la chambre. On a commencé à douter quand la réceptionniste nous a indiqué que Qantas avait réglé deux nuits pour nous, et non une. Probablement pour nous permettre de patienter dans la chambre jusqu’au vol, avons-nous pensé. Puis Qantas nous a confirmé que le vol pour Cairns de dimanche était également annulé, et que celui de lundi était complet. Là, pour le coup, on a un peu fait la gueule. Il a fallu batailler un moment au téléphone pour trouver une solution : un départ lundi soir pour Cairns, via Darwin. La question du vol était réglée. Prochain sur la liste, l’auberge de jeunesse de Cairns, qui commence à bien nous connaitre vu que l’on a déjà modifié deux fois notre réservation depuis hier. Mais pour le cas, aucun problème, Tropic Days est super arrangeant et va chercher, encore une fois, à relouer notre chambre ce soir pour que nous n’ayons pas à la payer, tout en notant une nouvelle réservation pour demain. Bon, par contre, il faudra trouver un taxi à l’aéroport, la navette ne roulant plus à l’heure à laquelle nous arriverons, mais on devrait s’en sortir..

Puis nous avons appelé le loueur de voiture, Europcar, pour les avertir que nous aurions, encore, un jour de retard. Et là, comme si la situation n’était pas déjà assez compliquée, elle a pris un tour catastrophique.

Pour commencer, il faut savoir que nous avons appelé Europcar à Cairns hier, en laissant un message sur le répondeur – vu qu’il n’y avait personne pour répondre – en leur expliquant que notre vol avait été annulé et qu’on ne récupérerait la voiture que lundi.

Ce matin, nous voulions les avertir que nous ne récupérerions la voiture que mardi. Après tout, nous avions déjà payé la location, Europcar ayant débité la somme depuis plusieurs mois : c’était donc notre problème, nous allions payer une voiture 6 jours au prix de 8 jours. Et là, de nous apprendre que la voiture avait déjà été relouée car nous ne nous étions pas présenté ce matin. Naturellement, nous devrons annuler la réservation et perdre 50e dans le processus. Mais le pire, c’est qu’Europcar n’a plus aucune voiture disponible, désormais. Ni aucun de ses concurrents, la période coïncidant avec les vacances de Pâques en Australie. Après avoir tant œuvré pour quitter Alice Springs, nous allions désormais être bloqués à Cairns par la faute de ce loueur.

A force de recherche, nous nous sommes retournés vers les loueurs de campervan, trouvant un van libre chez Jucy dont on pourra attester du professionnalisme. Mais nous échangeons une voiture économique pour un monospace gourmand en essence.

Affaire à suivre, donc.