Première journée dans le nord
Wellington. Le Duc du même nom. La bataille de Waterloo et son quai. C’est bon, Nouvelle-Zélande, on a compris :-)
Après une nuit dans une superbe auberge de jeunesse cinq étoiles (Moana Lodge) – oui, on s’est permis une infidélité à Buck – nous prenons le train pour rejoindre la capitale politique du pays que nous visitons depuis maintenant plus de deux semaines. Un moyen de locomotion bien plus pratique que la voiture qu’il aurait fallu garer on-ne-sait-où en ville. Le premier contact avec cette dernière offre l’image d’une cité à l’urbanisme éclectique, où les bâtiments historiques et les petites églises en bois – comme la Old Saint Paul’s Church – côtoient les buildings de verre modernes.
Wellington possède une multitude de musées, tous gratuits, et nous n’allons pas nous priver pour les explorer. Nous commençons par le Musée de la Ville et de la Mer qui, par le biais d’objets glanés ci et là, nous conte tour à tour l’histoire du pays et celle du détroit qui sépare les deux îles. A noter, une exposition sur la catastrophe du Wahine, ce ferry qui coula dans les années 60 au large de la ville ainsi que des légendes maoris contées par des acteurs holographiques intégrés dans un décor réel.
C’est tout l’après-midi que nous passerons ensuite dans le musée le plus important de la ville, Te Papa. Un musée très ludique sur six étages qui nous a passionné, de cette reconstitution de séisme à cette partie dédiée aux arts maoris – le bâtiment accueillant en son sein une maison en bois entièrement sculpté – en passant par l’histoire de i’immigration et des immigrants. Naturellement, la France n’échappera pas à la petite claque bien méritée lors du rappel des événements liés au Rainbow Warrior.
Par chance, Wellington était fort animée ce samedi qui coïncidait avec une compétition de Dragon Boats. Il s’agit là de longs bateaux propulsés par 20 pagayeurs et s’affrontant sur une ligne droite de quelques centaines de mètres dans le port. Des compétiteurs de 7 à 77 ans, le tout dans une ambiance chaleureuse.
Dans le train de retour, nous faisons connaissance avec Patrick, un escrimeur néo-zélandais – enfin, un sabreur – qui pourrait nous arranger un passage par le club d’Auckland pour une séance d’escrime à la kiwi. Affaire à suivre.
Dimanche, nous quittons la civilisation, direction le Tongariro, sa randonnée et ses volcans.
3 commentaires
Coline & Razzi
Le 08 mars 2014
Cet intermède où vous retrouvez l’animation des villes parait bien sympathique, comme cette rencontre avec un escrimeur (rassurez-moi … vous n’avez pas emporté les sacs d’escrime ? !!!). On se demandait justement si vous aviez fait de belles rencontres en dehors de Wekas et des otaries (mais pas de kiwis)!
Pensez à moi lorsque vous visitez les musées : s’il y a de belles poteries antiques… Vous n’êtes pas à quelques photos près !)
Entre nous, j’ai une révélation à vous faire…. j’ai bien peur que Thierry soit devenu accro au blog !!!
Bisous
Gooyou
Le 11 mars 2014
Ouais, un voyage en nouvelle Zélande pour une compétition amicale ! C’est dans notre progression continue vers l’est ! Fribourg, puis Prague, puis Poznan, et enfin Auckland ! On grille peut être quelques étapes, mais on s’en fout !
Vos photos font rêver, je pense souvent à vous dans mon bureau devant mon pc… Profitez bien !
Marielle & Jonathan
Le 11 mars 2014
@Gooyou : Reste à trouver les subventions. :-) Pour ton pc du bureau, tu veux des photos en meilleures résolutions pour faire des fonds d’écran ? :-)