Organiser un voyage au bout du monde a un coût, que vous partiez en stop – nous avons croisé un Français arrivé en Nouvelle-Zélande par ce biais très économique – ou que vous décidiez de résider dans des hôtels de standing, et connaître le coût de la vie dans le pays que vous allez visiter peut vous éviter certaines mauvaises surprises une fois sur place. Décider de se lancer dans une telle aventure, qu’elle dure trois, six ou douze mois, impose, quelque part, de se pencher sur la question du budget, et nous tenions à faire part de notre expérience.

Nous n’exposerons pas le détail complet de nos comptes, parce que nous n’en voyons pas l’intérêt. Les chiffres que nous publions, cependant, offrent des indicateurs intéressants à tous ceux qui, comme nous, aimeraient se lancer dans un tel projet en Océanie.

Quelques jours après le début de notre road-trip en Nouvelle-Zélande, nous avons commencé un tenir à carnet de comptes précis, exhaustif, avec l’ensemble de nos dépenses. La raison ? Nous étions curieux de connaître le coût de notre voyage une fois revenus en France. Ces comptes ont été catégorisés de la manière suivante :

Dans les chiffres que nous vous présentons, toutes les catégories sont représentées, à l’exception des souvenirs. Cette catégorie n’intervient en effet pas dans ce que nous considérons être des dépenses quotidiennes. D’autre part, il nous parait important de rappeler nos souhaits en terme de confort, pré-requis ayant une incidence sur les dépenses effectuées sur place, à savoir :

Ces bases posées, nous pouvons commencer.

1. Répartition globale des dépenses

Sans surprise, la plus grosse dépense de notre voyage fut le transport aérien. Cinq vols internationaux, quatre vols domestiques (trois en Australie, un au Vanuatu) représentent la majeure partie du budget, mais le fait d’anticiper leur achat nous a permis d’économiser sur leurs prix. Nous avons dépensé deux fois plus pour le transport terrestre que pour l’hébergement, et trois fois plus que pour nos frais alimentaires. Globalement, les deux tiers des dépenses sont le fait du transport en général.

2. Répartition des dépenses par pays

Nous étant inconnus, les tarifs des billets d’avion domestiques ont du être estimés.

Le prix de l’essence et la consommation du campervan ont fait du transport une grosse part des dépenses en Nouvelle-Zélande ; les nombreux campings DOC à $6 par personne la nuit ont quant à eux permis de réduire le coût de l’hébergement dans ce pays. Nous avions décidé de ne pas louer de voiture au Vanuatu, une part des déplacements a donc été transférée dans le coût des activités – qui plus est quotidiennes, ce qui explique la faible proportion du transport (terrestre) dans le budget de ce pays. Parallèlement, nous avons exclusivement choisi d’y être hébergés en hôtel, nous n’avons donc pas pu bénéficier des tarifs attractifs des campings comme dans les autres pays.

3. Coût par personne et par jour

Globalement, le budget par jour et par personne fut à peu près le même dans les trois pays. Nous pensions dépenser moins au Vanuatu, mais cela s’est avéré faux. S’il est possible de dépenser peu dans ce pays en vivant comme les locaux, la vie reste chère lorsque vous vous approvisionnez au supermarché, que vous participez à des activités ou que vous utilisez des taxis plutôt que les public transports. Et l’Hibiscus Motel à Luganville reste une exception en terme de rapport qualité/prix.

D’autre part, la part du coût des activités lors du séjour n’est pas négligeable. Ces dernières peuvent avoir un réel impact sur le budget :

Voilà. On espère que ces informations ont pu vous être utiles. Un certain nombre de pré-réservations ayant été faites avant notre départ, nous avions déjà une idée du coût de la vie dans les pays que nous allions visiter, ne serait-ce qu’en termes d’hébergement et de transport. Peu de surprises, donc, ce qui nous a permis de voyager sereinement sans cette épée de Damoclès que peut parfois être le budget.