Buck, voici Internet. Internet, voici Buck. A la demande générale, nous vous présentons le van qui nous emmène de Christchurch à Auckland. Enfin s’il le veut bien – car après l’incident de la batterie, il nous affiche désormais un joli « Oil Change » en continu.

Buck Rogers est un campervan : c’est une sorte de monospace – un Toyota Emina – dont l’arrière est aménagé pour que nous puissions y dormir – un matelas et des draps sont fournis, toutes les vitres sont équipées de rideaux opaques. Ce n’est pas un camping-car, ces derniers étant « self-contained » comme ils disent ici, c’est à dire qu’ils possède une douche et des toilettes. En revanche, nous avons le nécessaire pour cuisiner avec une petite table à gaz.

C’est le modèle Rocket de la compagnie Spaceships – que nous avons loué par l’intermédiaire de l’agence francophone « Once Upon A Trip » basée à Auckland. Cette dernière propose aussi par exemple un modèle de campervan plus récent, mieux équipé – mini-frigo, lecteur DVD, batterie d’appoint – mais également plus cher.
Côté rangement, c’est assez simple. Le lit est posé sur deux coffres : à l’arrière avec de quoi ranger les sacs, et à l’avant avec le nécessaire de cuisine, la glacière et le bidon d’eau.
La banquette arrière peut quant à elle pivoter, ce qui permet notamment de pouvoir manger à deux à l’intérieur en cas de pluie en ajoutant une petite tablette amovible. En cas de beau de temps, nous pouvons sortir une table et des chaises que nous avons louées à la compagnie avant de partir.

Les avantages de notre campervan :
– c’est une voiture, ou du moins, c’est considéré comme tel : vous passerez donc presque partout.
– c’est bien aménagé : le lit est confortable, les draps sont fournis, ce qui n’est pas le cas de tous les campervans dans le pays.
– c’est un bon compromis entre confort et économie : moins à l’étroit que dans une tente et moins cher qu’un backpacker (auberge de jeuness), et ce même s’il faut payer l’emplacement de camping tous les soirs.

Les inconvénients :
– les manoeuvres de banquette arrière, qui prend trois positions selon que vous devez conduire ou que vous voulez manger ou dormir.
– les suppléments (table, chaises, …) n’ont pas de place attitrée.
– l’état général de Buck Rogers : le van est propre mais vieux. Le plus pénible est devoir gérer la condensation sur les vitres le matin en se levant.
Concernant les vans des autres compagnies, d’après ce qu’on a pu voir sur la route, et d’un point de vue purement extérieur (nous ne savons pas comment ils sont aménagés), nous pouvons dire que les vans Jucy et Mighty nous ont fait une plutôt bonne impression. Les vans Wicked ont l’air d’avoir encore plus de vécu que le nôtre, mais ils sont aussi probablement les moins chers (et souvent les plus moches – Escape et Wicked ayant leurs campervans taggés par des artistes qui ont plus ou moins de goût).