Choisir sa tente, une épreuve olympique

Il y a autant de voyages que de voyageurs. Les envies, mais les contraintes aussi, peuvent emmener deux personnes visitant le même pays dans des directions diamétralement opposées. Pour notre aventure océanienne, nous nous sommes rendus rapidement compte qu’il serait impossible d’y voyager comme en Asie où tout est très bon marché et c’est donc en grande partie le budget qui dirigea nos choix. Après réflexion, nous avons opté pour un savant – et comptable – mélange entre camping, auberges de jeunesse et logement chez l’habitant. Mais si les deux derniers modes d’hébergement ne posent pas de problèmes, le premier nécessite un certain investissement en terme d’équipement et les campeurs novices que nous sommes eurent à passer de longues heures à chercher la matériel adéquat.

Consacrer un article sur le sujet peut vous paraître étonnant, mais devant la jungle d’équipements disponibles, il est parfois compliqué de faire un choix. Ce fut notre cas. Le manque d’information et de connaissances nous a fait perdre beaucoup de temps et nous souhaitions que nos recherches puissent aussi profiter à d’autres voyageurs – en attendant le débriefing qui validera, ou non, dans quelques mois, notre sélection.

Canada 2011 - Bergeronnes

Le petit équipement

Il s’agit là de petit matériel tout à fait commun, nous ne étendrons donc pas dessus. Voilà ce que nous emmenons avec nous, de manière non exhaustive :

  • un set de popotes anti-adhésives pour deux Alken
  • des couverts type spork
  • un mini-set pour condiments, parce qu’on est Français, alors on assaisonne nos plats, même cuits à l’arrache au bout du monde
  • un pince multi-fonctions
  • deux lampes frontales Petzl TIKKINA²
  • un petit réveil de poche Casio PQ-10-1ER car il faut bien se lever le matin
  • une pierre à feu de survie (sait-on jamais)
  • de la corde légère, principalement pour l’étendage

Le couchage

Si nous ne pouvons pas exclure quelque caprice de la météo pendant le séjour, la période février-mai dans l’hémisphère sud nous permet de ne pas avoir à investir dans du matériel de couchage performant en terme de protection contre le froid. Nous avons cependant troqué les épais et encombrants duvets que nous possédions déjà pour des sacs de couchage de randonnée Quechua 10° beaucoup plus compacts. De simples tapis de sol ne nous paraissant pas suffisant pour nous assurer des nuits reposantes, nous pensions amener avec nous le matelas gonflable 120cm de la même marque qui nous suit depuis quelques années, mais la contrainte d’un gonfleur électrique qui devrait être constamment chargé nous a fait finalement changer d’avis. Nous partons donc avec deux matelas Thermarest NeoAir Trekker, coûteux mais dont l’encombrement et le poids sont sans aucune commune mesure avec le matelas Décathlon.

La tente

La recherche de la tente adéquate fut presque une aventure en elle-même. L’idée de partir avec une tente Quechua 2 secondes ayant été rapidement oubliée du fait du volume plié de cette dernière, nous avons fait l’inventaire des critères qui nous permettraient de faire notre choix :

  • tente de type dôme avec hauteur > 1 mètre
  • assez grande pour pouvoir y stocker deux matelas + deux sacs
  • 1 ou 2 absides
  • robuste
  • légère
  • pas trop chère – il était hors de question d’y mettre 600€

La première option fut la Quechua T4.  L’espace proposé était très intéressant, mais ses 7.5 kgs coinçaient avec l’idée que nous nous faisions d’une tente légère. Nous nous sommes donc rapidement rabattu sur un autre modèle Quechua, la Quickhiker, qui semblait être un bon compromis.
La visite de revendeurs spécialisés nous a permis de mieux comprendre nos besoins mais aussi aussi de découvrir de nouvelles références. Trop, peut-être. North Face, Ferrino, Eurêka, Vaudé : que choisir ? Nous avons donc décidé d’ajouter de nouveaux critères, dans l’espoir de faire ressortir la Saint Graal :

  • pas de chambre intérieure entièrement faite en moustiquaire
  • espace intérieur optimal
  • SAV fiable
  • disponible – nous avons découvert que le marché des tentes était saisonnier et qu’en dehors des périodes de vente beaucoup de modèles sont en rupture de stock

Notre façon de procéder a tellement bien fonctionné que notre liste s’est réduite à… zéro référence. Pour faire court, nous étions de retour à la case départ. La dernière solution était de se tourner vers le best-seller de la tente de bivouac chez les backpackers, la Hubba Hubba de chez MSR, mais elle dépassait de 50€ notre budget maximum. Ses arceaux en alliage, sa toile siliconée, ses deux petits kilos valaient-ils la peine de dépenser 160€ de plus que la Quickhiker 3 de Quechua qui, avec ses 139€, nous avait fait de l’œil dès le début de nos recherches ?

Pas vraiment.

Nous partons, certes, avec un kilo et demi supplémentaire,  mais aussi avec une belle économie et la garantie d’un SAV de qualité en cas de pépin.

2 commentaires

  1. Marine

    Le 30 janvier 2014

    Pour le choix de la tente vous ne devriez pas avoir de soucis, j’en connais une qui fait actuellement le tour du monde.
    J’ai hâte que le voyage commence pour vous suivre dans votre périple.
    Bisous

  2. Marielle & Jonathan

    Le 31 janvier 2014

    C’est une bonne nouvelle ça :-) On part assurés d’avoir fait le bon choix !

Laissez nous un message !